J'y suis enfin arrivé. Enfin presque puisqu'il me faut encore rejoindre el faro, le cap Finisterre mais ça, ce sera pour ce soir.
J'ai donc rejoint Fisterra par la longue plage de Langosteira. Les chaussures furent promptement otées et c'est donc pieds nus sur le sable que j'ai rejoint ma ville étape.
A Fisterra, il y a beaucoup d'agitation. Les bus arrivent de Saint Jacques et débarquent leur flot de pèlerins. Après avoir rejoint l'albergue, en fin d'après-midi, je visite la ville.
La chaleur est beaucoup moins présente et le vent se lève. Le ciel se couvre de nuages.
Je rejoins l'albergue pour un diner communautaire préparé par Josef, un jeune allemand. Es ist sehr güt.
Vers 20h40, je me mets en route pour el faro. La brume s'est installée et il fait frais.
Après une bonne quarantaine de minutes, j'atteins mon but.
Je descends sur les rochers et là, inévitablement, je repense d'abord à ma famille que je vais bientôt retrouver et qui m'a permis de vivre ce chemin. Puis, je me souviens de toutes ces magnifiques rencontres tout au long de ces 80 jours de pérégrination : ceux qui m'ont accueilli, ceux qui ont fait un bout de chemin avec moi et tous ces pèlerins du monde entier que j'ai croisés...
Impossible de voir le soleil se coucher mais qu'importe. Je me retrouve seul sur un rocher et ,dans cette brume obscure qui s'installe, c'est un immense sentiment de paix qui m'envahit.
J'ai donc rejoint Fisterra par la longue plage de Langosteira. Les chaussures furent promptement otées et c'est donc pieds nus sur le sable que j'ai rejoint ma ville étape.
A Fisterra, il y a beaucoup d'agitation. Les bus arrivent de Saint Jacques et débarquent leur flot de pèlerins. Après avoir rejoint l'albergue, en fin d'après-midi, je visite la ville.
La chaleur est beaucoup moins présente et le vent se lève. Le ciel se couvre de nuages.
Je rejoins l'albergue pour un diner communautaire préparé par Josef, un jeune allemand. Es ist sehr güt.
Vers 20h40, je me mets en route pour el faro. La brume s'est installée et il fait frais.
Après une bonne quarantaine de minutes, j'atteins mon but.
Je descends sur les rochers et là, inévitablement, je repense d'abord à ma famille que je vais bientôt retrouver et qui m'a permis de vivre ce chemin. Puis, je me souviens de toutes ces magnifiques rencontres tout au long de ces 80 jours de pérégrination : ceux qui m'ont accueilli, ceux qui ont fait un bout de chemin avec moi et tous ces pèlerins du monde entier que j'ai croisés...
Impossible de voir le soleil se coucher mais qu'importe. Je me retrouve seul sur un rocher et ,dans cette brume obscure qui s'installe, c'est un immense sentiment de paix qui m'envahit.
C'est beau ...
RépondreSupprimerPas de com, juste le silence...
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