samedi 21 juin 2014

Leçon de vie

Ce matin, en quittant Castrojeriz, je n'étais pas très en forme : petite douleur au genou droit, levé du pied gauche, bougon, etc. Un coup de moins de bien comme ça arrive parfois. Et puis, sur le chemin, au loin, une rencontre a définitivement changé ma journée. Hier, dans mon précédent article, j'avais conclu par "Demain est un autre jour"... Je ne pouvais pas m'imaginer à quel point.
Pour bien comprendre ce que j'ai vu, il faut d'abord que vous voyez la photo des 2 personnes que j'allais rencontrer et avec qui j'ai échangé quelques mots...



A gauche, on aperçoit Karl et à droite Deborah. Ils viennent de l'Oklahoma et sont partis de Saint Jean Pied de Port fin mai. Ils vont jusque Santiago. En arrivant à leur hauteur, je leur ai tout simplement serré la main. Un "buen camino" distant n'aurait pas été suffisant. Ensuite, j'ai engagé la conversation avec Karl. Je n'ai pas voulu savoir de quoi souffre Déborah, son appareillage suffisait à comprendre le courage dont elle faisait preuve. Carlo m'a juste indiqué le site sur lequel le monde entier peut suivre leur aventure. J'invite chacun d'entre vous à faire un petit tour sur le lien suivant :
adventuresareforeveryone
Et puis, chacun a poursuivi son chemin... Le reste de ma journée a pris une toute autre tournure et, en écrivant cet article, c'est l'émotion qui m'envahit de nouveau. Au delà de l'émotion, c'est surtout une joie immense que je ressens, celle d'avoir eu la chance de rencontrer Karl et Deborah Merci à eux.

2 commentaires:

  1. J'en ai les poils qui dressent et les larmes aux yeux...et oui, nos petits "bobos" ou petits "tracas" ne sont rien à côté de ce que peuvent vivre certaines personnes...Ca permet de nous remettre en question, de laisser de côté les futilités pour mettre l'accent sur l'essentiel ... Tu l'as dit, encore une belle leçon de vie !

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  2. Émotion .... tu as raison, remettre chaque chose à sa place , c'est important pour vivre zen .
    heureusement le bien vivre ne se mesure pas prioritairement à notre état physique mais à la force de notre mental.
    Les douleurs sont sans doute là pour s'ancrer encore plus sur ce magnifique chemin, plus que le parcourir le vivre vraiment.
    finalement j'envie presque cette douleur de genou, c'est la preuve que tu vis vraiment quelque chose d'intense !!!
    Allez ho-hisse la saucisse ....

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